Dans le paysage en évolution de la santé mentale, la distinction entre le TDA (trouble déficitaire de l’attention) et le TDAH (trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité) a suscité beaucoup de débats et de confusion.
Pour faire la lumière sur ce sujet, il est essentiel de se plonger dans les définitions, les symptômes et les approches de traitement de ces troubles étroitement liés.
Contexte historique et définitions
Historiquement, le TDA a été utilisé pour décrire les personnes présentant des difficultés d’attention importantes sans les comportements hyperactifs et impulsifs caractéristiques du TDAH.
Cependant, à la fin du 20e siècle, les communautés médicales et psychologiques ont regroupé ces conditions sous le terme plus large de TDAH, qui est maintenant le diagnostic officiel reconnu dans le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, cinquième édition). Le TDAH est en outre classé en trois types : la présentation principalement inattentive, la présentation principalement hyperactive-impulsive et la présentation combinée.
Symptômes et diagnostic
Présentation principalement inattentive (anciennement TDA) :
Les personnes peuvent avoir de la difficulté à rester concentrées, à suivre des instructions détaillées et à organiser les tâches. Cela peut souvent conduire à des délais manqués, à des oublis et à une distraction sans signes significatifs d’hyperactivité.
Présentation principalement hyperactive-impulsive :
Les symptômes comprennent l’agitation, les interruptions, les paroles excessives et l’impulsivité. Les personnes ayant cette présentation affichent souvent des niveaux d’énergie et des comportements perturbateurs et inappropriés pour leur âge.
Présentation combinée :
C’est lorsque les individus présentent à la fois des symptômes d’inattention et d’hyperactivité-impulsivité de manière égale. C’est le diagnostic le plus courant chez les personnes atteintes de TDAH.
Comprendre les différences
La principale différence entre le TDA et le TDAH réside dans la composante d’hyperactivité.
Le TDA, maintenant considéré comme un terme désuet, englobe ceux qui ont des difficultés d’attention mais ne présentent pas d’hyperactivité. Aujourd’hui, ces personnes seraient diagnostiquées avec un TDAH, principalement une présentation inattentive.
Approches thérapeutiques
Le traitement du TDAH varie en fonction des symptômes spécifiques de l’individu, mais comprend généralement une combinaison de médicaments, de thérapie, de changements de mode de vie et de soutien éducatif.
Les médicaments stimulants comme le méthylphénidate et les amphétamines sont couramment prescrits pour améliorer la concentration et réduire l’impulsivité et l’hyperactivité. Les médicaments non stimulants et les thérapies comportementales sont également efficaces, en particulier pour les personnes inattentives, car ils aident à développer des compétences organisationnelles et des mécanismes d’adaptation.
Le neurofeedback offre une alternative efficace (niveau 5, efficace et spécifique) aux médicaments traditionnels contre le TDA/TDAH en ciblant spécifiquement les zones du cerveau liées à l’attention et à l’hyperactivité, sans les effets secondaires importants associés aux traitements pharmaceutiques. Il agit en identifiant et en traitant la dérégulation dans le cerveau, en entraînant les individus à améliorer l’activité des ondes cérébrales dans les régions responsables de la concentration, de la concentration et du contrôle des impulsions. Cette approche atténue non seulement les symptômes du TDA/TDAH, mais favorise également la réussite scolaire et l’amélioration fonctionnelle globale, ce qui en fait une option viable pour ceux qui recherchent des traitements sans médicaments ou une thérapie complémentaire.
L’importance d’un diagnostic précis
Un diagnostic précis est essentiel à l’efficacité du traitement. Une mauvaise étiquetage ou une mauvaise compréhension des types de TDAH peut entraîner des soins sous-optimaux.
Par exemple, une personne dont la présentation est inattentive peut être négligée si l’on s’attend à ce que le TDAH inclue toujours l’hyperactivité. En reconnaissant les nuances entre les présentations, on s’assure que les personnes reçoivent le soutien et les interventions qui correspondent le mieux à leurs besoins.
La transition de l’utilisation du TDA au TDAH dans la terminologie médicale reflète une meilleure compréhension de la complexité et de la variabilité du trouble. Reconnaître la distinction entre les différentes présentations du TDAH est crucial pour fournir un traitement ciblé et efficace.