PRATIQUE FACTUELLE DU NEUROFEEDBACK
PRATIQUE FACTUELLE DU NEUROFEEDBACK

PRATIQUE FACTUELLE DU NEUROFEEDBACK

Pratique factuelle

Classement scientifique par Niveaux d’efficacités de la prise en charge par le Neurofeedback

PRATIQUE FACTUELLE DU NEUROFEEDBACK

L’ouvrage de référence Pratiques factuelle du Biofeedback et Neurofeedback constitue la revue la plus complète édité par l’AAPB ( Applied Psychophysiology and Biofeedback) de la recherche à la disposition des cliniciens dans les domaines du Neurofeedback et du Biofeedback. Il s’agit d’une ressource essentielle afin de valider scientifiquement l’utilisation de cette approche.

Ce document permet d’explorer l’étendue de la recherche depuis 1970 à nos jours et de classifier des données probantes par pathologie.

Selon Pratique factuelle du Biofeedback et du Neurofeedback, édition 2018 voici le classement par niveau d’efficacité de la prise en charge des pathologie par le Neurofeedback :

  • Niveau 5 (le niveau de preuve le plus élevé) : Efficace et spécifique

    • – Trouble déficitaire de l’attention avec/sans hyperactivité (TDAH)

       

  • Niveau 4 : Efficace

– Anxiété et troubles anxieux

  • – Troubles dépressifs

  • – Épilepsie

  • – Céphalées adultes – migraines

     

  • Niveau 3 : Probablement efficace

    • – Alcoolisme/toxicomanie

    • – Autisme

    • – Troubles cognitifs post-chimio-« Chemo brain » (cerveau-chimio)

    • – Fibromyalgie

    • – Insomnie

    • – Mal des transports

    • – Amélioration des performances

    • – Trouble de stress post-traumatique (PTSD)

    • – Traumatisme crâniocérébral (TCC)

    • – Paralysie faciale

    • – Infirmité motrice cérébrale (Paralysie cérébrale)

  • Niveau 2 : Possiblement efficace

    • – Acouphènes

    • – Accident Vasculaire Cérébral (AVC)

Explication des niveaux d’efficacité ;

  • Niveau 1 : Non fondé sur des données probantes

L’efficacité repose sur des faits anecdotiques ou sur des études de cas non évaluées par des pairs. Le traitement est considéré comme non fondé sur des données probantes

  • Niveau 2 : Possiblement efficace

Au moins une étude présentant une puissance statistique suffisante dont les critères d’efficacité sont bien définis, mais sans répartition aléatoire à un groupe témoin, en démontre l’efficacité.

  • Niveau 3 : Probablement efficace

De nombreuses observations, études cliniques, études comparatives avec listes d’attente et études avec réplication en démontre l’efficacité.

  • Niveau 4 : Efficace

a-En comparaison avec un groupe témoin sans traitement, un groupe recevant un traitement de deuxième intention ou un groupe de sujets assigné aléatoirement à un placébo, le traitement à l’étude est équivalent à un traitement dont l’efficacité est démontrée dans une étude ayant une puissance acceptable pour détecter des différences modérées ; et

b-Les études ont été menées auprès d’une population traitée pour un problème précis, pour laquelle les critères d’inclusion sont définis dans une pratique délimité et fiable ; et 

c- Les études ont utilisé des critères d’efficacité valides et clairement précisés, liées au problème traité ; et

d-Les données ont fait l’objet d’une analyse de données appropriée ; et

e- Les interventions et les variables relatives au diagnostic et au traitement sont clairement définies de sorte que l’étude puisse être reproduite par des chercheurs indépendants et ;

f- La supériorité ou l’équivalence du traitement à l’étude a été démontrée dans au moins deux contextes de recherche indépendants.

  • Niveau 5 : Efficace et spécifique

Les données du niveau 5 respectent tous les critères du niveau 4 . De plus, le traitement à l’étude s’est avéré statistiquement supérieur au traitement placebo, au traitement médicamenteux, ou au traitement de médecine complémentaire bona fide dans au moins deux contextes de recherche indépendants.

Remarque : l’ensemble de cet article est accéssible en ligne aux adresses suivantes :

www.aapb.org

www.isnr.org

 

Un commentaire

  1. Ping :Le “neurofeedback” pour mieux traiter l’hyperactivité et le trouble du déficit de l’attention chez l’enfant - ThérapieNeurosensorielle

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