Peyman Hashemian
Centre de recherche en psychiatrie et sciences du comportement, Hôpital Ibn-e-Sina, Faculté de médecine, Université des sciences médicales de Mashhad, Mashhad, Iran Courriel: : hashemianp@mums.ac.ir
Received 5 March 2015; accepted 29 March 2015; published 3 April 2015 Copyright © 2015 by author and Scientific Research Publishing Inc. This work is licensed under the Creative Commons Attribution International License (CC BY).
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La rechute de la dépendance à la méthamphétamine est l’une des parties les plus difficiles à traiter. Par conséquent, le traitement de l’envie de consommer est l’une des sections essentielles du traitement de la dépendance à la méthamphétamine. Cette étude évalue l’effet de la thérapie de neurofeedback sur l’envie d’utilisation de drogues.
Méthodes:
Dans cette étude, 20 patients masculins dépendants à la méthamphétamine qui ont reçu un diagnostic sur la base du DSM-V ont été sélectionnés
Aucun des patients ne souffrait de troubles psychiatriques et neurologiques à l’exception de la dépendance à la méthamphétamine. Les patients ont été divisés en 2 groupes de 10. Le premier groupe a suivi de vraies séances de thérapie de neurofeedback tandis que le second a subi une thérapie de neurofeedback non réel (simulacre). Ensuite, les deux groupes ont été comparés au test t.
Résultat :
Le résultat montre que dans le premier groupe (neurofeedback réel), l’envie de consommer de la méthamphétamine a diminué de façon significative, tandis que dans le deuxième groupe (non réel ou simulé), la diminution n’était pas significative.
Conclusion :
La thérapie de neurofeedback est efficace dans le traitement de l’envie de consommation de méthamphétamine.
Mots-clés Méthamphétamine, Neurofeedback, Addiction, Pulsion, Envie
1. Introduction
Il existe de nombreuses études montrant l’efficacité de la thérapie de neurofeedback dans la rémission de l’alcool et de la dépendance à la substance [1]-[6]. Passini et ses collègues (1977) [7], Fahrion et son équipe (1992) [8], Peniston et Saxby (1995) [9] ont conclu que la thérapie par neurofeedback était efficace chez les patients alcooliques. Goldberg et ses collègues [10] en 1976 ont montré l’effet de la thérapie de neurofeedback (conditionnement alpha) sur les patients dépendants à la méthadone.
. P. Hashemian 178 En 1989, Peniston et Kulkosky [11] ont montré des résultats similaires chez les patients ayant une dépendance à l’alcool. Kelley (1997) [12] et Kaiser et ses collègues (1999) [13] ont évalué l’effet de l’entraînement alpha/thêta chez un patient alcoolique sur une période de 9 mois et ont entraîné une diminution marquée de la rechute. Bodehnamer et Callaway [14] ont prolongé le suivi des résultats du protocole de Péniston en 2003.
Raymond et ses collègues [15] en 2005 ont montré plus d’évitement et de rémission chez les patients qui ont suivi des séances de thérapie par neurofeedback. Plusieurs études ont été faites sur le protocole alpha/thêta sur Pz ou P4 [15] [16]. L’objectif de cette étude est de découvrir l’effet de la thérapie de neurofeedback sur le besoin de méthamphétamine sur la région Pz.
2. Méthode
Cette étude est un essai clinique avec 20 patients de sexe masculin qui ont été référés à l’hôpital Ebne-Sina à Mashhad, en Iran. Ils ont été sélectionnés par un psychiatre à l’aide d’un échantillonnage de commodité, puis divisés en deux groupes de 10 après avoir apparié l’âge et le QI. Le premier groupe composé de 10 a subi une véritable thérapie de neurofeedback et le second groupe a subi une thérapie de neurofeedback non réelle (simulation). Chaque patient a suivi 10 séances de thérapie de neurofeedback de 30 minutes. L’amélioration Thêta/Alpha a été effectuée sur la région Pz avec un protocole unipolaire dans les deux groupes. Le DDQ (Desire for drug questionnaire) est utilisé pour la mesure de l’envie [17]. La validité et la fiabilité de ce questionnaire ont été vérifiées dans la population iranienne [18] [19]. Le test t apparié a été utilisé pour comparer les données à l’aide du logiciel SPSS, version 20.
3. Résultats
Le tableau suivant montre l’analyse statistique descriptive de l’évolution de l’envie dans les deux groupes (tableau 1). La différence entre le pré-test et le post-test au sein de chaque groupe a été mesurée et comparée au test apparié (tableau 2).
Comme on le voit dans le tableau 2, le besoin de consommation de méthamphétamine de la 1ère session à la 10ème session a été significativement diminué dans le groupe de neurofeedback réel (p <0,005), alors que la diminution n’était pas significative dans le groupe non réel.
4. Discussion
Cette étude montre que l’amélioration thêta/alpha
(Relaxation profonde) dans la région Pz réduit significativement le besoin
impérieux d’utiliser de la méthamphétamine. Cette étude montre l’effet positif de la
thérapie par neurofeedback sur le besoin de consommation de méthamphétamine
comme c’était le cas pour la consommation d’autres substances ou d’alcool dans
d’autres recherches [1]-[15].
5. Conclusion
Le protocole
d’amélioration Thêta/Alpha (Relaxation Profonde) dans la thérapie de neurofeedback
dans la région Pz est une méthode efficace pour le traitement du besoin
impérieux de Méthamphétamine.
6. Suggestion
Cette étude a été réalisée sur des patients de sexe
masculin. Des recherches sur des sujets féminins et leur comparaison sont
suggérées.
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