Étude de cas : Neurofeedback contre une asymétrie de la bande Alpha
Étude de cas : Neurofeedback contre une asymétrie de la bande Alpha

Étude de cas : Neurofeedback contre une asymétrie de la bande Alpha

Neurofeedback bij depressie 1 2

Description du cas

La personne dont vous voyez l’EEG quantitatif dans l’image de gauche avait 32 ans lors de sa prise en charge. Il est venu me voir  à cause de sentiments de déprime, revenant souvent et de forme intense.

La prise en charge

Pour cette prise en charge, j’ai commencé par réaliser une évaluation en effectuant une cartographie EEG dont vous voyez le résultat dans la colonne de gauche de l’image. Les zones en couleur montrent une déviation de la norme (ici le vert montre une carence dans les ondes Alpha). Cette analyse permet d’établir qu’il y avait asymétrie dans la gamme des ondes Alpha. La justification de l’utilisation du Neurofeedback visant à corriger l’asymétrie des ondes Alpha dans le traitement des troubles de l’humeur repose sur le fait que le cortex frontal gauche est impliqué dans la stimulation de l’affect positif/approche, contrairement au droit impliqué dans la stimulation de l’affect négatif/évitement. Cette asymétrie semble ici diminuer l’activité des ondes alpha en frontal droit et permet de fait de rendre cette zone plus active.  Dès lors, l’un des hémisphères commence à dominer sur l’autre. Ceci peut faire qu’une personne réagisse de manière très émotionnelle à ce qu’une autre appellerait « des broutilles ».

Le protocole

J’ai orienté le protocole d’entrainement de cette personne vers un travail d’entrainement visant à synchroniser les deux hémisphères dans la gamme des ondes Alpha. Le feedback récompensait un état plus équilibré et en symétrie.

Résultat après 10 séances

Résultat objectif : Vous pouvez le voir dans la colonne de droite de l’illustration : on y remarque que l’asymétrie a quasiment disparu après 10 séances. Il s’agit du résultat objectif puisqu’il est observé grâce à l’EEG quantitatif.

Résultat subjectif : La personne en question était contente du résultat obtenu, et se sentait beaucoup mieux. Il a encore parfois des « moments difficiles », mais les vit mieux et arrive à prendre de la distance. Il se sent stable et à apprit à gérer son activité cérébral lors des entrainements afin de lui permettre de manière autonome de retrouver un état d’équilibre.

Plus d’informations ?

Mon objectif en présentant ces études de cas est d’apporter des exemples d’accompagnements concrets que j’essaie d’expliquer de manière simple et concise. Je suis  toutefois à votre disposition pour toute question ou remarque. Vous trouverez mes coordonnées sur ma page de contact.

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